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OBÉSITÉ - LES SUCRES CACHÉS

 

Obésité : l'OMS veut lutter contre les sucres cachés

L'Organisation mondiale de la santé souhaite lutter contre l'obésité et les caries dentaires en recommandant de limiter la consommation de sucres cachés.


LIMITE. Pour lutter notamment contre l'obésité et les caries dentaires, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé mercredi 4 mars 2015 de limiter la consommation de sucres libres ou cachés à moins de 10 % de la ration énergétique journalière, voire "si possible" à 5 %. 10 % représente 50 grammes de sucre ou 200 calories pour un adulte et 150 calories pour un enfant.

Un objectif facile à atteindre ?
"Une réduction à moins de 5 %, soit environ 25 grammes par jour ou six cuillères à café, procurerait des avantages supplémentaires pour la santé", a expliqué le Dr Francesco Branca, directeur du département de la nutrition pour la santé et le développement à l'OMS. "Avec 5 % maximum, une étude montre qu'il y a 0 carie dentaire", a-t-il ajouté.

BÉNÉFIQUE. "Nous avons des preuves sérieuses que de contenir à moins de 10 % la consommation quotidienne de sucre réduit le risque de surpoids, d'obésité et de carie dentaire", a affirmé le Dr Branca, au terme d'une procédure de consultation lancée il y a un an. Au cours de cette dernière, plus de 170 commentaires d'experts ont été analysés. "Si l'on prend un bol de céréales le matin, une canette de boisson sucrée et un yaourt sucré, on a déjà dépassé cette limite", a déclaré le Dr Branca lors d'une conférence de presse à Genève.
Pour le professeur Tom Sanders, expert en nutrition au King's College de Londres, a déclaré que "l'objectif de 10 % est facile à atteindre, en évitant les boissons sucrées". En revanche pour les 5 % "destinés à empêcher les caries dentaires, l'objectif est beaucoup plus difficile à atteindre, car cela veut dire ne manger aucun gâteau, biscuit, et ne boire aucune boisson sucrée".

L'enjeu de ce combat de l'OMS est d'importance, car selon une étude publiée à la mi-janvier, des maladies non-transmissibles, comme le diabète, la cancer ou les maladies cardiaques, sont à l'origine de 16 millions de décès prématurés chaque année dans le monde. Certains de ces maladies sont provoquées par une mauvaise hygiène de vie, comme l'abus d'alcool, le tabac, ou une mauvaise alimentation, trop riche en graisse ou en sucre.


Des sucres "cachés" dans les aliments
L'OMS rappelle qu'une grande partie des sucres consommés aujourd'hui sont "cachés" dans des aliments qui ne sont pas considérés comme des sucreries. "Une étude montre qu'aux Etats-Unis, 80% des aliments vendus en supermarché contiennent des sucres cachés", a encore indiqué le Dr Branca. Certains pays ont déjà réagi à cet excès de sucre, comme l'Equateur, qui oblige les industriels à apposer un logo de couleur sur les produits alimentaires, selon leur teneur en graisse ou en sucre.
L'OMS souhaite également moins de campagnes publicitaires ciblant des enfants, pour des barres chocolatées ou autres boissons sucrées. L'OMS recommande aussi à ses pays membres "d'engager le dialogue avec les industries agro-alimentaires afin qu'elles réduisent les sucres cachés dans la composition de leurs produits".
ALIMENTS. Dans la ligne de mire de l'OMS figurent les sucres rajoutés aux produits alimentaires par l'industrie ou le particulier, ainsi que les sucres présents dans le miel, les sirops, les jus de fruits et les concentrés de fruits. En revanche ne sont pas concernés les sucres contenus dans les fruits et légumes frais et dans le lait, ni les sucres artificiels, tels que l'aspartame.


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CANCER

 

Sciences > Santé > Vrai ou faux : 7 idées reçues sur le cancer
Vrai ou faux : 7 idées reçues sur le cancer


Par Rédacteur
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Publié le 04-02-2015 à 14h57

A l'occasion de la Journée mondiale contre le cancer, ce 4 février 2015, (re)découvrez le livre du médecin Filip Lardon, Quand une cellule déraille, dans lequel il fait la chasse aux idées reçues sur cette maladie.

Cette illustration, faite par ordinateur, montre des lymphocytes (en bleu) autour d'une cellule cancéreuse (en jaune). © JGT / Science Photo Library / AFP

Filip Lardon, professeur à la Faculté de Médecine et Sciences de la Santé de l'Université d'Anvers en Belgique et chef de service du Laboratoire de Recherche sur le Cancer, explore avec son équipe de nouvelles pistes dans l’apparition, le développement et le traitement des tumeurs. En outre, il passe une partie de son temps à sensibiliser le grand public au cancer, et à répondre à ses questions. Dans son dernier livre paru en 2014 et intitulé Quand une cellule déraille, il fait tomber de nombreuses idées reçues sur le cancer. A l'occasion de la Journée mondiale contre le cancer ce 4 février 2015, (re)découvrez les 7 idées reçues les plus fréquemment formulées par les patients.
1
Le cancer peut toucher n'importe qui
VRAI. Un risque de cancer existe chez chacun d'entre nous et il augmente avec l'âge. En Occident, environ une personne sur trois en sera victime au cours de sa vie. Cela ne veut toutefois pas dire qu'il n'est pas possible de prévenir la maladie, ne fût-ce qu'en partie : adopter un mode de vie sain et écarter les facteurs de risque permet déjà d'éviter l'apparition de nombre de tumeurs.
 
2
Un cancer peut se développer dans n'importe quelle région du corps
VRAI. En principe, un cancer peut apparaître à n'importe quel endroit où des cellules se divisent. Certains tissus et organes y sont toutefois plus sensibles que d'autres. Chez les femmes, le cancer du sein est de loin le plus fréquent, suivi par les tumeurs de l'intestin, du poumon, de l'utérus et de la peau. Chez les hommes ce sont les cancers de la prostate, du poumon, du côlon, de la tête et du cou et de la vessie qui occupent le haut du classement.
 
3
Le risque de cancer est identique chez les deux sexes
FAUX. Il est globalement un peu plus élevé chez les hommes (30 à 35 %, contre 25 % chez les femmes) et certaines tumeurs touchent préférentiellement l'un ou l'autre sexe. Celles de la tête et du cou, de la gorge, du poumon, de l'œsophage ou de la vessie sont par exemple plus fréquentes chez l'homme, généralement sous l'effet de facteurs de risque tels que la consommation de tabac ou d'alcool. Les cancers de la thyroïde et ceux de la peau sont par contre un peu plus fréquents chez les femmes ; ils se développent essentiellement sous l'effet de facteurs hormonaux et de l'exposition au soleil.
 
4
Le cancer est une maladie de notre époque
FAUX. Le cancer existe depuis des siècles et probablement même depuis l'aube de l'humanité, voire avant (chez l'animal). Ce n'est donc absolument pas une maladie propre à notre époque ou à notre civilisation, même si le nombre de cas n'a cessé de progresser au cours des décennies. Cette évolution s'explique par le vieillissement croissant de la population et la transformation de nos conditions de vie (au niveau de facteurs personnels tels que l'exposition au tabac, la sédentarité, l'obésité ou la pollution environnementale).
 
5
On ne peut jamais savoir si l'on souffre d'un cancer
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FAUX. Classiquement, les dix grands symptômes susceptibles de trahir la présence d'une pathologie maligne : une raucité ou une toux persistante (surtout chez un fumeur ou ex-fumeur) ; des difficultés à déglutir (surtout chez les personnes qui boivent et fument) ; des modifications de la fréquence des selles (diarrhée, constipation persistante ou alternance des deux) ; des troubles urinaires chez l'homme, une perte de poids, une fatigue ou une fièvre persistante sans cause manifeste ; des saignements anormaux ; la présence d'un nodule ou d'une "boule" à n'importe quel endroit du corps (dans un testicule ou un sein, sous la peau...) ; une modification inattendue au niveau du sein (rétractation, écoulement, rougeur...) ; l'apparition d'un nouveau grain de beauté ou la transformation d'un grain de beauté existant ; une lésion cutanée ou buccale qui tarde à guérir.
Même si ces signaux d'alarme devraient idéalement toujours faire l'objet d'un examen plus approfondi, leur apparition n'est en aucun cas le signe certain que la personne souffre d'un cancer.
 
6
Le cancer est inévitable
FAUX. Les spécialistes pensent aujourd'hui que la majorité des cancers sont provoqués par des facteurs externes, qui présentent souvent un lien étroit avec nos conditions de vie. Adopter un mode de vie sain, ne pas fumer, veiller à conserver un poids normal, bouger suffisamment et manger des fruits et légumes en abondance peut déjà beaucoup contribuer à éviter ces mauvaises influences. Certaines estimations chiffrent à plus de 50 % la proportion de cancers qui pourraient être évités par une prévention adéquate. Soulignons que le tabagisme demeure à ce jour la première cause de tumeurs cancéreuses : sans cette mauvaise habitude, plus de 30 % des décès par cancers pourraient être évités !
 
7
On ne guérit jamais définitivement d'un cancer
FAUX. Grâce aux techniques de dépistage et aux traitements actuels, il est tout à fait possible de guérir certains cancers. Dans nombre de cas, la possibilité d'une guérison complète et définitive reste toutefois difficile à prédire. L'objectif du traitement est évidemment d'éliminer la totalité des cellules cancéreuses... Mais il suffit qu'un petit nombre d'entre elles survivent (sur le site de la tumeur primaire ou sous la forme d'une métastase) pour que le patient coure le risque de développer, à terme, une nouvelle tumeur. Ce danger peut persister pendant plusieurs années, et il est donc important de continuer à réaliser des contrôles longtemps après la fin du traitement. Si aucune rechute ne survient d'ici cinq ans, la probabilité est grande que le patient soit définitivement tiré d'affaire.

 

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VISION ET REGARD

 

2013 - VISION ET REGARD - DU REGARD À L'INTERACTION : L'APPORT DE LA ROBOTIQUE DÉVELOPPEMENTALE

Phillippe Gaussier est professeur à l'université de cergy-Pontoise où il dirige un groupe de neurocybernétique au sein de l’UMR CNRS 8051.
Ses recherches utilisent les robots comme modèles et outils pour étudier la cohérence et la dynamique de différents modèles cognitifs (approche écologique et développementale de la cognition). Elles concernent d’une part la modélisation des mécanismes cognitifs impliqués dans la perception visuelle, la navigation, la sélection de l’action et d’autre part l’étude de la dynamique des interactions entre individus.
Philippe Gaussier a été membre de l’Institut Universitaire de France de 2005 à 2010.
Explorer et reconnaître une scène visuelle est une question complexe que la modélisation sur ordinateur et la robotique développementale éclairent aujourd’hui d’une lumière nouvelle. Des expériences robotiques font ressortir l’intérêt d’une exploration active de la scène visuelle et de sa caractérisation en tant que séquence ou chemin entre différentes vues locales. Nous montrerons, à partir de tâches de navigation visuelle, de reconnaissance d’expressions faciales, et de préhension d’objets, comment les informations sur le « quoi » et le « où » peuvent être intégrées pour développer des systèmes robotiques robustes, mais aussi pour questionner notre compréhension des mécanismes cognitifs. Dans le cadre d’une approchedéveloppementale, nous proposons que les capacités d’imitation émergent de l’ambigüité de la perception.L’apprentissage de tâches de plus en plus complexes peut être réalisé par une architecture couplant de manière très simple les informations sensorielles aux commandes motrices, mais il faut pour cela tenir compte des interactions interindividuelles, qui peuvent grandement simplifier les problèmes.

 

VIDEO              CANAL  U              LIEN

 

(si la video n'est pas accéssible,tapez le titre dans le moteur de recherche de CANAL U.)

 
 
 
 

UN NOUVEAU CAPTEUR...

 

Paris, 08 novembre 2012


Un nouveau concept de capteur pour détecter des molécules d'intérêt médical et agroalimentaire


L'agroalimentaire et la médecine sont toujours à la recherche de méthodes plus efficaces pour détecter des biomolécules. Pour répondre à ces besoins, un nouveau concept de capteurs miniaturisés vient d'être mis au point par des chercheurs du LAAS-CNRS et de l'Université Toulouse III - Paul Sabatier, en collaboration avec la société HEMODIA spécialisée dans le développement de dispositifs médicaux. Ces capteurs peuvent mesurer dans une solution la concentration d'une gamme de molécules telles que le glucose, le lactate ou le glutamate pouvant servir à établir des diagnostics médicaux ou présentant un intérêt pour l'industrie agroalimentaire. Ce dispositif, appelé ElecFET, associe, pour la première fois, un microcapteur d'acidité et une microélectrode métallique présentant sur sa surface une enzyme spécifique à la molécule recherchée. L'avancée technologique est liée à l'imbrication de ces deux composants à l'échelle micrométrique sur une puce électronique en silicium. Ces travaux sont publiés le 08 novembre 2012 dans la revue Biosensors & Bioelectronics.
L'ElecFET (transistor électrochimique à effet de champ) repose sur une réaction chimique entre la biomolécule recherchée et une enzyme de la famille des oxydases capable de la dégrader. La surface de la microélectrode du dispositif présente une couche enzymatique spécifique de la molécule recherchée. Lorsque la molécule s'approche de l'électrode, l'enzyme la capture et la dégrade. Cette réaction produit du peroxyde d'hydrogène, mieux connu sous le nom d'eau oxygénée (H2O2). Le peroxyde est alors oxydé sur l'électrode grâce à une polarisation électrique adaptée, ce qui libère des ions hydroniums H3O+ et entraine une augmentation de l'acidité au voisinage de l'électrode. C'est ce pic d'acidité que le microcapteur de pH associé au dispositif détecte. Ainsi, en fonction de la chute de pH mesurée, l'ElecFET détermine la concentration de la molécule étudiée.

Au-delà du concept innovateur, l'ElecFET constitue une avancée technologique car elle permet, dans un volume extrêmement restreint (inférieur au microlitre), de dégrader la molécule recherchée, de contrôler l'oxydation du peroxyde ainsi produit et de mesurer la variation locale de pH associée. En cela, il est nécessaire que l'imbrication de l'électrode et du capteur pH se fasse à l'échelle micrométrique. Ces deux composants sont finalement intégrés sur une puce silicium, ce qui rend le dispositif compatible avec les technologies de la microélectronique.

L'ElecFET permet de détecter des molécules dans différentes gammes de concentration qui vont de la micromole à la mole par litre (1). L'avantage de ce système par rapport aux technologies actuelles est lié au contrôle potentiel de la réaction: en modifiant la polarisation de la microélectrode, il est possible de changer la gamme de détection du dispositif, et de pallier ainsi à une possible trop faible activité de l'enzyme utilisé. Testé par les chercheurs pour la détection du glucose, du lactate et du glutamate, le dispositif ElecFET a démontré une précision de mesure comparable à celle des technologies actuelles.

De nombreuses applications en médecine et dans l'agroalimentaire sont envisageables avec l'ElecFET. Par exemple, connaître la concentration en glucose dans le sang, ce qui est vital pour les patients diabétiques. Le lactate, que l'on retrouve dans la sueur, est un marqueur du stress physiologique qui décrit, par exemple, l'état de fatigue d'un sportif. Le glutamate est un neurotransmetteur excitateur du système nerveux central dont l'analyse en continu est nécessaire pour le diagnostic de différents désordres neurologiques tels que la maladie d'Alzheimer. Sur le plan de l'agroalimentaire, le lactate est un marqueur de tous les procédés basés sur la fermentation lactique, tandis que le glutamate est un vecteur du goût umami (2). L'éventail de molécules détectées par l'ElecFET pourrait finalement être élargi à l'ensemble des enzymes de la famille des oxydases, ouvrant de nombreuses potentialités d'application.

 

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